1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à PERPIGNAN
  3. L'emplacement, un rôle décisif dans la réussite d’un commerce.

L'emplacement, un rôle décisif dans la réussite d’un commerce.

Publié le 29/03/2018

 

 

 

 

 

 

 

 

Le potentiel attractif d’un emplacement joue un rôle décisif dans la réussite
d’un commerce. Plusieurs critères doivent être passés en revue pour être sûr
de bénéficier d’une visibilité optimale.

Se renseigner sur l’environnement direct :
La première chose à faire est de s’assurer que l’environnement commercial
est adapté à l’activité du fonds et si certains commerces locaux (grandes
enseignes, franchises…) serviront de locomotive. Pour évaluer la popularité
du lieu, on pourra réaliser soi-même un comptage sommaire des passages
de voitures et/ou piétons durant une journée lambda. Le sens de la circulation
piétonne est à prendre en compte. Ainsi, si une boutique est située à droite
d’une bouche de métro ou d’un arrêt de bus, mais que la majeure partie des
passagers tournent à droite après avoir débarqué, la rentabilisation du fonds
de commerce pourra poser problème. De même, mieux vaut vérifier si la
circulation se fait plutôt sur un trottoir ou sur l’autre et se renseigner sur
d’éventuelles décisions d’urbanisme local (modification du sens de la
circulation création de zones piétonnes, etc.) de nature à changer la donne.
Pour compléter ce panorama, on gagnera à bavarder avec les commerçants
du quartier qui fourniront des renseignements sur l’évolution du secteur, sans
omettre les données disponibles auprès de la chambre de commerce et
d’industrie ou de l’INSEE.

Faire l'inventaire des points positifs et négatifs :
Reconstituer l’histoire commerciale de l’emplacement retenu peut être riche
d’enseignements. Recense-t-on changements d'exploitant ou d'activité dans
ce local ? Si, oui, pourquoi et à quelle fréquence ? Pour évaluer les forces et
les faiblesses de l’emplacement, les problèmes éventuels de stationnement
et la desserte en transports en commun sont des facteurs décisifs. Comme
ce qui peut dissuader les passants de venir flâner devant le fonds de
commerce envisagé (mobilier urbain parasitant la vue, flaques en cas
d’intempéries, largeur et état du trottoir, etc.) ; et, a contrario, lister l’ensemble
des points positifs : zone piétonnière, trottoir assez large pour permettre la
circulation des poussettes, places de parking, etc.
De manière générale, sauf pour les commerces qui n’ont pas beaucoup
d’objets à présenter (cordonnerie, etc.), on estime qu’une vitrine doit être
longue d’au moins 5 mètres. Le nec plus ultra est un commerce situé l’angle
de deux rues passantes avec deux vitrines. La commodité d’accès extérieur
(livreurs) de l’entrepôt doit être examinée et les conditions de sécurité
(blindage de portes, etc.) évaluées ainsi que l’état de salubrité du local (gare
à l’humidité excessive !).

Evaluer le bien-fondé du coût d’acquisition :
Pour parvenir à une estimation, l'ensemble des éléments constituant le coût
d'acquisition du local doit être passé au peigne fin. S’agit-il d’un pas-de-porte
ou d’un droit au bail ? Quel est le montant des frais d'acquisition ? Le niveau
du loyer est-il justifié par rapport à celui demandé dans le secteur ? Sur quoi
est-il indexé ? D’éventuels travaux de réfection ou de mises aux normes sontils
à budgéter ? Enfin, on se demandera si le local est assez grand pour
permettre le développement d’une activité supplémentaire (par exemple un
rayon enfant dans un magasin de vêtements dédiés aux femmes), une
réponse positive apportant naturellement un bonus.

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous